Fédération Médiévale et Renaissance
Ligue d'artillerie médiévale

Présentation

L'Artillerie à effet ressort ou à contrepoids
L’origine de l’artillerie, réside dans l’apparition des machines de guerre à contrepoids ou effet ressort vers le VIème siècle avant Jésus-Christ, afin de pouvoir détruire des ouvrages de protection et des groupes de soldats. Ces premières machines auraient été inventées par les Perses Achéménides, et peut-être les Chinois. Les projectiles employés sont de gros boulets de pierre, des charges incendiaires, de grosses flèches, voire des cadavres pour terroriser l’ennemi. Ces engins seront utilisés depuis la période de l’antiquité jusqu’au XVème siècle, où les armes à feu les détrôneront progressivement. Les plus connues sont le scorpion, la catapulte, la baliste, la bricole, la pierrière, le trébuchet, le couillard, l’espringale et sa cousine l’arbalète à tour.

L'Artillerie à poudre
L'origine de la poudre noire reste incertaine. Elle aurait été introduite en Europe au XIIIème siècle par les Arabes après que ceux-ci en aient obtenu le secret des Mongols, le tenant eux-mêmes des Chinois. Il est en réalité impossible d'attribuer formellement la paternité des premières armes à feu, comme de la poudre, à l'Inde, à l’Arabie ou la Chine. Les premières utilisations de la poudre se résumèrent à l'explosion de pétards primitifs ou au tir de fusées. Une des premières apparitions de pièces d’artillerie en France remonte à la bataille de La Réole en 1324. La qualité aléatoire de la poudre empêche un tir précis et puissant et la technique balbutiante de l'artillerie interdit une répétition de tir rapide. Les premières détonations résonnent sur la mer en 1381, alors que les Vénitiens font feu sur leurs rivaux Génois. Le fer est d'abord utilisé, ensuite remplacé par le bronze, mieux adapté à la fonderie. On distingue plusieurs types de pièces : les bombardes et bombardelles, les veuglaires, les couleuvrines, les fauconneaux, les pierrières, les ribaudequins et les mortiers.

Le développement de l'Artillerie à poudre
Les bombardes sont difficilement déplaçables, ce qui limite leur feu à des situations alors que l'ennemi est situé en point fixe. Les améliorations du XVème et du XVIème siècles permettent une plus grande mobilité, une puissance et une précision accrues avec un développement des organes de visée et une plus grande fiabilité. La manipulation des canons reste un exercice périlleux et c'est pourquoi on lit dans le traité de canonnerie de 1561, la recommandation faite au canonnier «d'honorer Dieu et craindre plus de l'offenser que nul homme de guerre, car, toutes les fois qu'il fait jouer sa pièce, il a son mortel ennemi devant lui.»

Les premiers essais d'armes à feu portatives (L'Arquebuserie)
Dès le début du XIVème, on voit apparaître les premières armes à feu individuelles, simples et dangereuses pour le porteur comme pour l'adversaire. Ces «gueulardes», hacquebutes ou traits et bastons à feu, sont constitués d'un simple tube de fer à canon lisse fermé à une extrémité, exception faite d'une ouverture appelée lumière, souvent enchâssé dans une pièce de bois qu'on peut glisser sous le bras.

L'Arquebuse et le Mousquet
Malgré le scepticisme de certains généraux et la condamnation des armes à feu par l'église ou certains chevaliers, l'esprit inventif des hommes était déjà très stimulé par les effets de la poudre. Des armuriers améliorèrent les qualités des armes à feu portatives, qui devinrent moins rustiques et séduisirent pour l'usage militaire et la chasse. L'arquebuse était née. Un modèle plus imposant se développa pour l’armée : le mousquet. Plus lourd et plus long, il nécessitera un point d’appui mobile, «la fourquine», pour être utilisé facilement.

Objectif de la Ligue Nationale d'Artillerie :
• Offrir aux pratiquants un environnement sécurisé et divertissant pour l'exercice de leur passion et la présentation du matériel au public.
• Offrir la possibilité aux associations organisatrices d'événements de le faire plus régulièrement dans le cadre de rencontres fédérales.

Missions de la Ligue Nationale d'Artillerie :
• Promotion.
• Assurance.
• Affiliation et labellisation des activités.
• Sécurité et législation (règlements d'utilisation à respecter obligatoirement).
• Assistance pour les organisateurs d'événements.

La ligue d'Artillerie comprend 2 types d'activités de tir :
Propulsion physique (ballon d’eau ou de farine, balle de caoutchouc ou gonflée d’air) :
- Les machines de guerre à contrepoids et effet «ressort».

Propulsion chimique (poudre noire – tir à blanc uniquement, sans projectile) :
- Les canons et les armes portatives individuelles (Médiévales et de la Renaissance).

Un événement peut accueillir toutes les catégories décrites ci-avant. Aucune catégorie n’est considérée comme supérieure à une autre, le contenu des activités étant différent.